Vie de la collection

Plusieurs partenaires du village natal d’Alain Bourbonnais proposent une exposition éclatée à Ainay-le-Château, pour les 30 ans de son décès, du 9 juin au 31 août 2018.

André ROBILLARD, un des ténors de l’art brut, est venu « en vacances » à La Fabuloserie en juin 2018, accompagné de son ami Philippe Lespinasse. Sa résidence s’est achevée par une représentation mise en scène par Alain Moreau, Directeur du théâtre de Villefranche-sur-Saône. Un autocar venant de Paris a été affrété à cette occasion.

Une étude pluridisciplinaire internationale (historiens d’art, critiques, psychologues, psychiatres, artistes) sur un sujet qui ne laisse pas indifférent.

Un ouvrage de référence nouveau et original sur l’art brut : plus de 250 artistes et 650 illustrations couleur.

Le texte de Déborah Couette « l’art brut en Europe, une histoire de collections » (page 196 à 249) présente entre autres la collection de La Fabuloserie, présentation illustrée de 15 photos.

Cette exposition propose un regard croisé entre des œuvres de l’artothèque d’Auxerre et des créations en provenance de La Fabuloserie.

L’art brut, c’est quoi ? Et l’art, comment ça commence ? Parfois, ces deux questions se confondent… En effet, l’art brut est souvent associé à des origines possibles de l’art : l’enfance, le primitif, le génie, le sauvage, l’enfermement. L’exposition « Il était une fois l’art brut » prend ces fictions des origines au pied de la lettre en leur attribuant une couleur – rose, brun, rouge, vert et gris dessineront un parcours au fil duquel on comprendra que l’art brut ne se laisse enfermer dans aucune catégorie prédéfinie. Et si, à l’origine, l’art était bleu ?

Avec la participation de Messieurs Delmotte. Avec les œuvres du art & marges musée, du MadMusée, du musée du Dr Guislain, de la Fabuloserie et issues de collections privées.

Commissariat : Déborah Couette et Céline Delavaux, membres du Collectif de réflexion autour de l’art brut (Crab).

Dans le cadre de l’exposition Pierre Petit, des temps modernes à l’art brut, La Fabuloserie prête un ensemble de pièces.

« La démarche et l’œuvre de Pierre Petit sont identifiées dans la famille de l’art brut. […] Pierre Petit est né avec le 20^ème siècle et a vécu toutes les évolutions de la société moderne que sont l’industrialisation avec les systèmes automatiques et mécanisés, les grandes avancées dans l’aviation, l’apparition à grande échelle de l’automobile, de la télévision, de la publicité, et les premiers pas de l’homme sur la lune…

L’œuvre de Pierre Petit est redoutable d’ingéniosité tant elle est démonstrative de l’évolution de notre société et révélatrice de l’emprise des techniques modernes sur l’homme ».

C’est un privilège pour la Halle Saint Pierre de célébrer le vingt-cinquième anniversaire de Raw Vision. Fondée en 1989, cette revue anglo-saxonne, basée à Londres, va être la première à défendre la création populaire hors-normes et à lui donner une dimension internationale. A la fin des années 80, grâce à la constitution de collections privées et à la tenue d’expositions pionnières, l’art brut était sorti de la confidentialité qui entourait les premières prospections de Dubuffet. Mais le dynamisme de son petit réseau de passionnés était sans commune mesure avec l’effervescence qui accompagne aujourd’hui sa reconnaissance publique, médiatique et institutionnelle. Le rôle catalyseur et fédérateur de Raw Vision fut essentiel. A un moment où la valeur de l’art contemporain professionnel était remise en cause, la revue montrait l’existence d’une autre scène artistique, méconnue voire ignorée, où l’énergie créatrice s’accomplit contre une culture hégémonique jugée matérialiste, aliénante et obsolète.