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Posts By: fabuloserie fabuloserie

Tô Bich Hai

November 11

FR

Son oeuvre connaît plusieurs périodes : De 1979 to 1981 elle peint. Ses peintures ont une facture académique, l’enfant est au centre de ses préoccupations ces cancres de village, enfants délaissés par des parents trop occupés, joueurs et rêveurs. A partir de 1981, les poupées anciennes deviennent sa passion. Poupées de “prestige” ou poupées “ordinaires”, elle les collectionne et les restaure « pour célébrer le culte de la mémoire ». Puis, se met à en créer en 1986 : « J’ai assemblé ces déchets pour raconter le culte de l’illusoire. "
La maternité est alors son sujet de prédilection, Caroline Bourbonnais en acquiert deux pour La Fabuloserie. In 1995, apparaissent les pieux, des piquets de vigne transcendés en personnages fascinants. « Les pieux, outragés par le temps, m’ont inspirée pour exprimer, sans recherche d’esthétique, comme le faisaient ces peuples sans écriture, la résonance des forêts de mon enfance ». Une Pieuse, un Groupe de pieuses et une Armée de pieux ont été exposés en 2010 dans le parc de La Fabuloserie. Ces pieux ont aussi été présentés à La Fabuloserie Paris en 2017.

EN

Her work knows several periods: From 1979 to 1981 she paints. Her paintings have an academic style, the child is at the center of her preoccupations, these village dunces, children neglected by parents too busy, players and dreamers. From 1981 on, antique dolls became her passion. Prestige” or “ordinary” dolls, she collects them and restores them “to celebrate the cult of memory”. Then, she started to create them in 1986: “I assembled these wastes to tell the cult of the illusory”.

Maternity is then her favorite subject, Caroline Bourbonnais acquires two for La Fabuloserie. In 1995, the stakes appeared, vine stakes transcended into fascinating characters. “The stakes, outraged by time, inspired me to express, without seeking aesthetics, as did these people without writing, the resonance of the forests of my childhood. A Pious, a Group of Pious and an Army of Pious were exhibited in 2010 in the park of La Fabuloserie. These stakes were also presented at La Fabuloserie Paris in 2017.

Gaston Teuscher

November 11

FR

Les voyages sont au coeur de la vie de Gaston Teuscher. Dès la fin de sa scolarité, il parcourt l’Europe et donne des cours de gymnastique et de français pour subvenir à ses besoins. Puis revient en Suisse, où il exerce le métier d’instituteur. Il commence subitement à dessiner à l’âge de 71 years old. Poursuivant ses incessants déplacements, il dessine avec frénésie sur les supports qui lui tombe sous la main : sets de table, nappes, emballages de paquets de cigarettes, journaux etc. L’auteur privilégie de préférence des surfaces entachées, salies afin de révéler un dessin déjà sous-jacent, déjà préexistant. Comme l’a souligné Michel Thévoz, dans un petit ouvrage qu’il lui consacre en 1981, il « savoure les textures et découvre avec stupéfaction dans le hasard des plis et des taches un monde en gestation, qui attend de lui son accomplissement ». De ces visages, imbriqués les uns dans les autres, naissent des foules réalisées avec divers composants alimentaires : café, jus de fruits, cendre, etc.. Il recourt également au stylo à bille, à l’encre de Chine et au crayon noir.

Les dessins de Gaston Teuscher sont entrés dans la collection d’art hors-les-normes à la suite d’une donation faite par Michel Thévoz en 1986. En effet, dépositaire de l’oeuvre de Gaston Teuscher, le conservateur de la Collection de l’Art Brut à Lausanne offrit un ensemble de dessins à Alain Bourbonnais, selon les vœux de l’auteur lui-même, qui avait déposé une partie de son oeuvre à Lausanne dans la perspective d’être représenté dans d’autres musées.

EN

Travelling is at the heart of Gaston Teuscher’s life. As soon as he finished school, he travels around Europe and gives gymnastics and French lessons to support himself. Then he returns to Switzerland, where he works as a teacher. He suddenly started drawing at the age of 71. Continuing his incessant travels, he draws frantically on any support he can get his hands on placemats, tablecloths, cigarette packets, newspapers, ... The author prefers stained and dirty surfaces in order to reveal an already underlying, already pre-existing drawing. As Michel Thévoz pointed out in a small book he devoted to him in 1981, he “savors the textures and discovers with amazement in the randomness of folds and stains a world in gestation, which awaits its fulfillment. From these faces, interwoven one into the other, are born crowds made with various food components: coffee, fruit juice, ash… He also uses ballpoint pen, Indian ink and black pencil.

The drawings of Gaston Teuscher entered the collection of art hors-les-normes following a donation made by Michel Thévoz in 1986. Indeed, as the custodian of Gaston Teuscher’s work, the curator of the Collection de l’Art Brut in Lausanne offered a set of drawings to Alain Bourbonnais, according to the wishes of the author himself, who had deposited part of his work in Lausanne with a view to being represented in other museums.

Abel Secuteur (ABEL)

November 11

FR

Tailleur à Paris. A sa retraite, il se retire dans le Limousin où il récupère de vieilles racines dans la retenue d’eau, lorsque le lac du Taurion est asséché. Sans les transformer, sauf l’ajout des yeux, il réalise un bestiaire fantastique. Ses autres passions sont ses pigeons-paons blancs et son jardin exubérant. C’est le point de départ, in 1972, de la collection d’art hors-les-normes d’Alain Bourbonnais, qui le dénicha en demandant dans un bistro : « Connaîtriez-vous quelqu’un qui fait des choses bizarres, hors du commun ? » Abel fut exposé en 1973 à l’Atelier Jacob.

EN

A tailor in Paris. When he retired, he went to the Limousin region where he recovered old roots from the water reservoir when the Taurion lake was dried up. Without transforming them, except for the addition of eyes, he creates a fantastic bestiary. His other passions are his white pigeons and his exuberant garden. This was the starting point, in 1972, of Alain Bourbonnais’ collection of unusual art, who discovered him by asking in a bistro: “Would you know someone who does strange things, out of the ordinary? Abel was exhibited in 1973 at the Atelier Jacob.

Jean-Pierre Schetz

November 11

FR

Jean-Pierre Schetz est né en 1921 à Reppel dans la province de Limbourg en Belgique. Après avoir travaillé comme ferrailleur, puis maçon, il est employé au service de la voirie à Liège où il habite depuis la fin des années 1920.

Dans les années 1960, Jean-Pierre Schetz emménage dans une maison flambant neuve de la cité sociale de Jupille située sur les hauteurs de Liège. L’austérité et l’uniformité des pavillons l’incitent à transformer son petit jardin en un site inventif qu’il baptise « Un coin de soleil ". Dès le début des années 1970 et jusqu’à son décès en 1986, Jean-Pierre Schetz travaillera à l’embellissement de son univers quotidien. En dehors de son temps de travail, puis à l’âge de la retraite, il ne cessera de mettre en œuvre des sculptures à l’iconographie variée (architectures, personnages réels et fictifs, animaux…) en exploitant la richesse des couleurs des tessons de mosaïques, de vaisselles cassées et de divers objets de rebut.

A la mort du créateur, son épouse veilla à l’entretien du jardin jusqu’à sa propre mort en 2006. A cette date la société gestionnaire de la cité sociale décida la destruction d’Un Coin au Soleil. Grâce au Mad Musée de Liège, une infime partie fut sauvegardée et a rejoint depuis 2008 la collection de La Fabuloserie.

EN

Jean-Pierre Schetz was born in 1921 in Reppel in the province of Limburg in Belgium. After having worked as a scrap metal worker, then as a mason, he was employed by the road service in Liege where he lived since the end of the 1920s.

In the 1960s, Jean-Pierre Schetz moved into a brand new house in the social housing estate of Jupille, located in the heights of Liege. The austerity and the uniformity of the pavilions incite him to transform his small garden into an inventive site that he names “Un coin de soleil”. From the beginning of the 1970s until his death in 1986, Jean-Pierre Schetz worked on the embellishment of his daily universe. Outside his working time, then at the age of the retirement, he will not cease to implement sculptures with the varied iconography (architectures, real and fictitious characters, animals…) by exploiting the richness of the colors of the shards of mosaics, broken dishes and various objects of waste.

After the death of the creator, his wife took care of the maintenance of the garden until her own death in 2006. At that time the company managing the social housing estate decided to destroy Un Coin au Soleil. Thanks to the Mad Musée de Liège, a small part of it was saved and joined the collection of La Fabuloserie since 2008.

Albert Sallé

November 11

FR

Tour à tour Maréchal ferrant, Compagnon du Tour de France, receveur d’autobus à Paris, Albert Sallé s’installe, à la retraite, dans le vieux Menton. Il se met à fabriquer des scènes du « petit monde de Menton », des « petits théâtres » animés et sonorisés, « l’église Saint-Michel », des scènes dans des bonbonnes… Les matériaux utilisés sont dérisoires : capsules de bouteilles, bouchons, élastiques, perles, papiers dorés et argentés, bouts de fils électriques… Il les dispose devant sa porte afin que les passants y mettent 1 franc pour les animer, malheureusement des garnements lui piquent les sous. Les oeuvres d’Albert Sallé, outre leur valeur intrinsèque indéniable, ont aussi l’heur d’être le premier achat « d’art brut » d’Alain Bourbonnais, in 1969, soit bien avant sa rencontre avec Jean Dubuffet et l’ouverture de l’Atelier Jacob. A cette époque, il collectionnait plutôt l’art forain chez Jean-Paul Favand ou des peintures du groupe Cobra ou Louis Pons, par exemple.
Alain Bourbonnais nous raconte sa découverte: « Je me baladais dans la vieille ville de Menton, et tout à fait par hasard, dans une encoignure de porte, je vois des automates. Des choses complètement émouvantes… C’est un art que je trouve total, avec des personnages, des sons, des petites musiques. Il fallait mettre 1 franc pour les mettre en route. Alors je mets des pièces et je vois une femme qui sort et qui me dit : « excusez-moi, monsieur, les mauvais garnements viennent nous voler les pièces, alors on vient les prendre au fur et à mesure.
Dès cette première rencontre, Alain Bourbonnais fit l’acquisition le 23 novembre 1969, comme l’atteste les livres de compte, de quatre oeuvres à Albert Sallé. Les 6 autres oeuvres ont été acquises auprès de ses enfants en mars 1973. Alain Bourbonnais avait envisagé de faire un film en mêlant les oeuvres de Sallé et celles de Albert Geisel.

EN

Alternately blacksmith, Companion of the Tour de France, bus driver in Paris, Albert Sallé settled in retirement in the old Menton. He began to make scenes of the “small world of Menton”, “small theaters” animated and sound, “the church of St. Michael”, scenes in bottles … The materials used are ridiculous: bottle caps, corks, rubber bands, pearls, gold and silver paper, pieces of wire … He arranged in front of his door so that passersby put 1 franc to animate, unfortunately the scoundrels steal the money. The works of Albert Sallé, in addition to their undeniable intrinsic value, also have the distinction of being the first purchase of “art brut” by Alain Bourbonnais, in 1969, well before his meeting with Jean Dubuffet and the opening of the Atelier Jacob. At that time, he was collecting fairground art from Jean-Paul Favand or paintings from the Cobra group or Louis Pons, for example.

Alain Bourbonnais tells us about his discovery: “I was walking in the old town of Menton, and quite by chance, in a doorway, I see automatons. Things completely moving … It is an art that I find total, with characters, sounds, small music. It was necessary to put 1 franc to start them. Then I put coins and I see a woman who goes out and says to me: “Excuse me, sir, the bad boys come to steal the coins, then one comes to take them as one goes along.

From that first meeting, Alain Bourbonnais acquired four works from Albert Sallé on November 23, 1969, as evidenced by the account books. The other six works were acquired from his children in March 1973. Alain Bourbonnais had planned to make a film mixing the works of Sallé and those of Albert Geisel.

Jean Rosset

November 11

FR

D’abord agriculteur dans une petite ferme de montagne, il dut pour compléter ses revenus faire divers travaux : maçonnerie, bûcheronnage… En 1969, premiers essais de sculpture sur bois à la tronçonneuse et à la hache : procédé qu’il utilisera sa vie durant.

« Je sculpte chaque fois que je peux… c’est pour moi une nécessité ; que j’ai ou non du succès n’y change rien. Personne ne m’y a poussé (au contraire !…) sinon moi-même. A l’école, quittée à 14 years old, on me disait « bon en dessin » et, en gardant les vaches, il m’arrivait parfois de sculpter des bâtons au couteau, mais après, le temps m’a manqué. J’essaie surtout de travailler en « collaboration » avec la Nature en utilisant ses formes si riches et variées, vivantes dans tous les sens du terme : biologiques. J’essaie de faire actuellement de la sculpture sur arbres vivants, en guidant leur croissance (comme l’arboriculteur donne les formes qu’il veut à ses arbres, mais avec une part de hasard qui est celle de la Nature) : expérience que j’appelle pour les différencier ; bio-sculpture Arbiculture – Agrosculpture. Cela demandera des années et je ne sais pas si j’en aurai la patience ! C’est la lutte pour vivre et faire – on a à peine le temps d’être ! "

Jean Rosset expose en 1977 à l’Atelier Jacob, il est présent à la Fabuloserie en permanence depuis 1983. Il fit partie des Singuliers de l’art en 78. Agnès Bourbonnais lui rendit visite en 2019, à nouveau en 2021, peu avant son décès, et acquit 4 nouvelles trognes, peintes en rouge vif, pour les installer dans le « jardin habité ».

EN

At first a farmer in a small mountain farm, he had to do various jobs to supplement his income: masonry, lumberjacking… In 1969, he tried his hand at woodcarving with a chainsaw and an axe: a process he would use for the rest of his life.

“I carve whenever I can… it’s a necessity for me; whether I’m successful or not doesn’t change anything. Nobody pushed me to do it (on the contrary!…) except myself. At school, which I left at 14, I was told I was “good at drawing” and, while tending cows, I sometimes carved sticks with a knife, but afterwards I ran out of time. I try above all to work in “collaboration” with Nature by using its forms so rich and varied, alive in every sense of the word: biological. I am currently trying to make sculpture on living trees, guiding their growth (as the arboriculturist gives the shapes he wants to his trees, but with a part of chance which is that of Nature): experience that I call to differentiate them; bio-sculpture Arbiculture – Agrosculpture. This will take years and I don’t know if I will have the patience! It is the struggle to live and to do – we hardly have time to be!

Jean Rosset exhibited in 1977 at the Atelier Jacob, he has been a permanent fixture at the Fabuloserie since 1983. He was part of the Singuliers de l’art in 78. Agnès Bourbonnais visited him in 2019, again in 2021, shortly before his death, and acquired 4 new trognes (heads), painted in bright red, to install them in the “inhabited garden”.

André Robillard

November 11

FR

Fils d’un garde forestier de la forêt d’Orléans, André Robillard est interné à l’âge de 19 ans pour troubles mentaux. Après plusieurs tentatives de remise en liberté, toutes suivies d’échecs, il est recruté comme auxiliaire pour s’occuper de la station d’épuration de l’hôpital. Cet emploi lui confère une certaine autonomie et un grand espace lui est attribué. C’est là qu’il fabrique depuis 1964 des fusils et des engins spatiaux à partir d’objets récupérés à la décharge publique, assemblés avec des clous, des fils de fer, du scotch.

Au-delà d’un bricolage oisif, les fusils d’André Robillard, loin de s’apparenter à de simples jouets, ont une vraie efficacité magique : ils sont destinés à « tuer la misère ». Les engins, avions, machines volantes (spoutniks et fusées), ainsi que les cosmonautes assemblés et dessinés par André Robillard sont des réminiscences des images de la Seconde Guerre Mondiale et de la conquête spatiale menée par les américains et les russes qui le fascinent.

Un amateur envoie, in 1964, à Jean Dubuffet un de ses fusils : ce dernier le conserve soigneusement dans la collection de la Compagnie de l’Art Brut. Dix ans plus tard, Michel Thévoz, alors conservateur du musée de l’Art Brut de Lausanne, fasciné par ce fusil, invite Robillard à poursuivre sa production, ce qu’il continue à faire avec entrain. Son univers se compose également d’un riche bestiaire qui témoigne de son admiration pour le monde animalier qu’il collectionne sous la forme de peluches. Cette iconographie a émergé dans son œuvre après qu’il ait découvert le travail de l’auteur d’art brut, Auguste Forestier, dont l’œuvre, comme celle d’André Robillard, est exposée à La Collection de l’Art Brut à Lausanne. Son autre passion est de jouer de l’harmonica.

Les créations de Robillard figurent à présent dans plusieurs collections d’art brut, dont celles du LaM, du Museum of Everything … L’œuvre d’André Robillard est entrée dans la collection d’art hors-les-normes en 1993.

EN

Son of a forest ranger in the Orleans forest, André Robillard was interned at the age of 19 for mental disorders. After several failed attempts at release, he was recruited as an assistant to run the hospital’s water treatment plant. This job gave him a certain amount of autonomy and he was given a large space. It is there that he manufactures since 1964 guns and spacecraft from objects recovered from the public dump, assembled with nails, wire, tape.

Beyond an idle tinkering, André Robillard’s guns, far from being simple toys, have a real magical efficiency: they are intended to “kill misery”. The machines, planes, flying machines (sputniks and rockets), as well as the cosmonauts assembled and drawn by André Robillard are reminiscent of the images of the Second World War and the conquest of space led by the Americans and the Russians, which fascinated him.

In 1964, an amateur sent Jean Dubuffet one of his rifles: the latter carefully preserved it in the collection of the Compagnie de l’Art Brut. Ten years later, Michel Thévoz, then curator of the Musée de l’Art Brut de Lausanne, fascinated by this gun, invited Robillard to continue his production, which he did with great enthusiasm. His universe is also made up of a rich bestiary that testifies to his admiration for the animal world that he collects in the form of stuffed animals. This iconography emerged in his work after he discovered the work of the art brut author, Auguste Forestier, whose work, like that of André Robillard, is exhibited at La Collection de l’Art Brut in Lausanne. His other passion is playing the harmonica.

Robillard’s creations are now part of several art brut collections, including those of the LaM, the Museum of Everything … The work of André Robillard entered the collection of art hors-les-normes in 1993.

Franz Ringel

November 11

FR

Franz Ringel a fréquenté l’Ecole des Beaux-Arts de Graz de 1955 to 1959, puis L’Académie des Arts Figuratifs de Vienne entre 1959 and 1965 avant de devenir membre de la « Wiener Secession ». Il a participé à de nombreuses expositions collectives en Autriche, notamment à Vienne en 1966, puis en Italie, en Allemagne, en Belgique, en France mais aussi à New York et Sidney. Pour Franz Ringel, qui se définit comme un être anxieux, timide et froussard, l’acte de peindre se résume à « une expérience avec lui-même ».
Les personnages que Ringel griffonne au pastel provoquent un certain malaise. La nudité crue, la sensualité dérangeante, angoissante et féroce de ces corps accrochent immédiatement l’œil. Ses personnages sont animés par une angoissante énergie, par une fureur asphyxiante. Là se trouve toute la complexité de la peinture de Franz Ringel : à travers chaque personnage torturé, ligoté par des bandages à l’allure de jarretières et d’étranges tuyaux de transfusion se dégage une fascinante cruauté. Les traits vifs de Franz Ringel sont rehaussés de couleurs éclatantes, cinglantes, intensifiant l’extase de ces corps épris de luxure et d’angoisses.
C’est Jean Dubuffet qui révèle à Bourbonnais l’oeuvre de Ringel dont des dessins sont conservés dans la collection annexe de l’art brut, devenue la Neuve Invention. In 1973, Bourbonnais programme une exposition de Franz Ringel. Celui-ci arrive à Paris, les mains dans les poches, quelques semaines avant le vernissage. Bourbonnais le loge et l’envoie acheter des pastels et du papier chez Sennelier, tout en s’angoissant sur le résultat. Le même scénario se reproduisit en 1976, mais à chaque fois ce fut l’éblouissement.

EN

Franz Ringel attended the School of Fine Arts in Graz from 1955 to 1959, then the Academy of Figurative Arts in Vienna between 1959 and 1965 before becoming a member of the “Wiener Secession”. He participated in numerous group exhibitions in Austria, notably in Vienna in 1966, then in Italy, Germany, Belgium, France but also in New York and Sydney. For Franz Ringel, who defines himself as an anxious, shy and timid person, the act of painting is “an experience with himself”.

The figures Ringel scribbles in pastel provoke a certain uneasiness. The raw nudity, the disturbing, distressing and ferocious sensuality of these bodies immediately catch the eye. His characters are animated by an anguishing energy, by an asphyxiating fury. This is the complexity of Franz Ringel’s painting: a fascinating cruelty emerges from each tortured character, bound by garters-like bandages and strange transfusion tubes. Franz Ringel’s vivid strokes are heightened by bright, scathing colors, intensifying the ecstasy of these bodies in love with lust and anguish.

It was Jean Dubuffet who revealed Ringel’s work to Bourbonnais, whose drawings are kept in the collection annexed to Art Brut, which became the Neuve Invention. In 1973, Bourbonnais scheduled an exhibition of Franz Ringel’s work. Ringel arrived in Paris with his hands in his pockets a few weeks before the opening. Bourbonnais put him up and sent him to buy pastels and paper from Sennelier, while worrying about the outcome. The same scenario happened again in 1976, but each time it was a dazzling experience.

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