• La Fabuloserie
    • History
    • Hors-les-normes art
    • The museum-house
    • The inhabited garden
    • Petit Pierre et son manège
  • Alain Bourbonnais
    • Biography
    • Architect
    • Creator
    • Collector
  • Exhibitions
    • Manifestations
    • Temporary exhibitions
  • News
    • Événements
    • On parle de nous
  • Contact
    • Find us
  • VISITES
    • Informations Pratiques
    • Individual visit
    • School groups visits
    • Adult groups visits
    • Pedagogy
  • Bookshop
    • Books
    • DVDs
  • EN

Posts Categorized: Uncategorized

Marcel Landreau

November 11

FR

Cheminot, « chef de train » précise-t-il, il ne conduit donc pas la locomotive, ce qui lui laisse le temps de rêver et d’observer les pierres du ballast qui ont des formes bizarres, lui évoquant des figures humaines ou animales. A partir de pierres et de cailloux glanés sur les voies de chemin de fer, il élabore des pièces montées dans son jardin de Mantes-la-Jolie : une cathédrale, une cérémonie de mariage, un bal musette… Aidé par un ami électricien il cache de petits moteurs qui font tourner les couples de danseurs. Les visiteurs se pressent les dimanches après-midi pour admirer son « Paysage de Pierres ».
Réalisé entre 1958 and 1974, cet environnement a fait plusieurs fois l’objet de vandalisme, conduisant Marcel Landreau à vendre sa maison pour retourner vivre dans sa région natale. Le site a été détruit vers 1990. Dès 1972, Alain et Caroline Bourbonnais rendent visite à Marcel Landreau, ils s’écrivent régulièrement. Mais seuls un couple et une vache furent acquises par Alain Bourbonnais.

EN

As a cheminot, “train conductor” he specifies, he does not drive the locomotive, which leaves him time to dream and to observe the stones of the ballast which have strange shapes, evoking human or animal figures. From stones and pebbles gleaned from the railroad tracks, he elaborates pieces mounted in his garden of Mantes-la-Jolie: a cathedral, a wedding ceremony, a musette ball… With the help of an electrician friend, he hides small motors that make the couples of dancers turn. Visitors flock on Sunday afternoons to admire his “Paysage de Pierres”.

Created between 1958 and 1974, this environment has been vandalized several times, leading Marcel Landreau to sell his house to return to live in his native region. The site was destroyed around 1990. Since 1972, Alain and Caroline Bourbonnais visit Marcel Landreau, they write regularly. But only a couple and a cow were acquired by Alain Bourbonnais.

Alpo Koivumäki

November 11

FR

Alpo Koivumäki est né en 1939 à Kauhajoki, un petit village de l’ouest de la Finlande. Jusqu’en 1993, il travaille dans sa ferme natale avant de se consacrer entièrement à la création. Les animaux exotiques de l’Afrique, découverts dans des livres et magazines, se mirent à le fasciner, ainsi lions, rhinocéros, chameaux et hippopotames peuplèrent son jardin. A partir de bouts de métal, d’outils, de roues et autres matériaux de rebus, son but fut de reproduire le plus fidèlement possible la forme des animaux et leur façon de se mouvoir. La Savane d’Alpo était née et proliféra jusque dans la forêt de pins.

Sa création sortit de l’anonymat lorsque l’Union pour l’Éducation et la Culture rurales commença à prendre en considération et à exposer les travaux des artistes autodidactes finlandais à la fin des années 1990. Convainquant toujours un plus large public, l’œuvre d’Alpo Koivumäki séduit Caroline Bourbonnais. In 2003, elle invita Alpo Koivumäki en résidence à La Fabuloserie. Tandis que chez lui il créait une savane africaine, a contrario ici il voulut implanter un petit morceau de son pays et réalisa l’Elan de Finlande.

EN

Alpo Koivumäki was born in 1939 in Kauhajoki, a small village in western Finland. Until 1993, he worked on his native farm before devoting himself entirely to creation. The exotic animals of Africa, discovered in books and magazines, began to fascinate him, so lions, rhinoceroses, camels, and hippos populated his garden. Using scraps of metal, tools, wheels and other discarded materials, his goal was to reproduce as closely as possible the shape of the animals and the way they moved. Alpo’s Savannah was born and proliferated into the pine forest.

Its creation came out of anonymity when the Union for Rural Education and Culture began to consider and exhibit the work of Finnish self-taught artists in the late 1990s. Alpo Koivumäki’s work continues to win over a wider audience, and Caroline Bourbonnais has been captivated by it. In 2003, she invited Alpo Koivumäki for a residency at La Fabuloserie. While at home he created an African savannah, in contrast here he wanted to implant a small piece of his country and created the Elan of Finland.

Roger Hardy

November 11

FR

Roger Hardy crée son entreprise de maçonnerie en région parisienne, puis s’installe dans l’Yonne avec sa femme et ses deux filles. Le départ de sa femme le plonge dans la solitude : il cesse de travailler et doit vendre tous ses biens. Depuis toujours, Roger Hardy s’est plu à dessiner, à créer. Ne supportant pas les injustices sociales, les taxes, la misère, il élabore et codifie un nouveau monde, une nouvelle société. Sur des peintures recto-verso, ou des calques, Roger Hardy entreprend de réformer l’orthographe, rédige une nouvelle Constitution où sont définis tous les actes de la vie en fonction de l’âge et du genre.
Mathématicien, il cultive également les chiffres et la géométrie qui lui permettent de tracer de rigoureux mandalas. Roger Hardy a fait des études supplémentaires d’architecture. Sans doute ont-elles été le point de départ à la création de ses cités idéales, de ses phalanstères utopiques.
Caroline Bourbonnais reçoit en 1995 une lettre d’un certain Philippe Besnard, éclusier, qui lui signale un homme ayant couvert les murs d’un parking à Auxerre et qui lui semble avoir sa place à La Fabuloserie. C’est lors de l’exposition à la Halle Saint Pierre en 2023 que ses oeuvres sont présentées pour la première fois au public.

EN

Roger Hardy creates his masonry company in the Paris region, then settles in the Yonne with his wife and two daughters. The departure of his wife plunged him into solitude: he stopped working and had to sell all his possessions. Roger Hardy has always enjoyed drawing and creating. Unable to bear social injustice, taxes, misery, he elaborates and codifies a new world, a new society. On double-sided paintings or tracings, Roger Hardy undertook to reform the spelling system, and drafted a new constitution in which all acts of life were defined according to age and gender.

A mathematician, he also works on numbers and geometry, which allowed him to draw rigorous mandalas. Roger Hardy has done additional studies in architecture. No doubt they were the starting point for the creation of his ideal cities, his utopian phalansteries.

In 1995, Caroline Bourbonnais received a letter from a certain Philippe Besnard, a lock keeper, who pointed out to her a man who had covered the walls of a parking lot in Auxerre and who seemed to her to have a place at the Fabuloserie. It is during the exhibition at the Halle Saint Pierre in 2023 that his works are presented to the public for the first time.

René Guivarch

November 11

FR

Engagé jeune dans la Marine Marchande, il est initié à la peinture par le peintre officiel de la marine Robert Dumont-Duparc. Il réalise des scénettes maritimes, puis à la retraite dans le Lot, près de Cahors, il se met à assembler des racines de bois. Oscillant entre des représentations du Christ en croix et des oiseaux utilisés en porte-plume pour les « bureaucrates », objets destinés à la vente, René Guivarch taille également des formes animalières dans des souches de ceps de vigne sans souci de rentabilité et de fonctionnalité.
C’est cette dernière production qui retint l’attention d’Alain Bourbonnais, en vacances dans le Lot, in 1972. From then on, tous les ans la famille Bourbonnais lui rendait visite et à chaque fois plusieurs racines étaient acquises pour l’Atelier Jacob. Il participa à l’exposition des Singuliers de l’art en 1978. In 2013, il fut présenté à l’exposition Un autre regard au musée Singer-Polignac du Centre hospitalier Sainte-Anne, désormais le MAHHSA.

EN

Engaged at a young age in the Merchant Navy, he is initiated to painting by the official painter of the navy Robert Dumont-Duparc. He painted maritime scenes, then retired to the Lot, near Cahors, and began to assemble wooden roots. Oscillating between representations of Christ on the cross and birds used as penholders for “bureaucrats”, objects intended for sale, René Guivarch also carves animal forms in the stumps of vine stocks without concern for profitability and functionality.

It is this last production that caught the attention of Alain Bourbonnais, on vacation in the Lot, in 1972. From then on, every year the Bourbonnais family visited him and each time several roots were acquired for the Atelier Jacob. He participated in the exhibition of Singuliers de l’art in 1978. In 2013, it was presented at the exhibition Another Look at the Singer-Polignac Museum at the Centre hospitalier Sainte-Anne, now the MAHHSA.

Alain Genty

November 11

FR

Issu d’une famille de 16 enfants. A l’âge de 6 years old, il est abandonné et devient pupille de l’Assistance publique. H 14 years old, il est placé dans les fermes. S’ensuivent des séjours ponctuels en Centre Médicopédagogique où cet enfant sauvage est remarqué par un éducateur, Monsieur Charles, qu’il nomme avec une grande vénération « Mon Maître ». Une grande amitié naîtra entre eux et celui-ci l’initie au pétrissage de la terre. From then on, Alain Genty se met à créer avec fougue une cohorte d’animaux fabuleux en terre cuite.
Caroline Bourbonnais raconte : « On avait entendu parler d’Alain Genty dans les années 80 – 84, on part à sa recherche dans le Sancerrois, mais le long de la vallée de la Loire nous le découvrons par hasard le 5 juillet 1984. » Peu après, quand il vient à La Fabuloserie, emmené par son Maître, conquis, il décide d’y déposer un grand nombre de pièces et déclare « Ici c’est ma maison ». Il refuse absolument de vendre ses pièces : « Je ne veux pas vendre ma vie. » Il venait régulièrement, en vélomoteur, revoir ses pièces et sa maison. L’âge venant, il téléphonait à Caroline de temps à autre, comme ce 10 th December 2000 : « Je redis que mes pièces resteront même après ma mort, elles font partie de la collection. Elles sont montrées à un très grand nombre de visiteurs. "

EN

Born in a family of 16 children. At the age of 6, he was abandoned and became a ward of the Public Assistance. At the age of 14, he was placed in farms. There followed occasional stays in a medico-pedagogical center where this wild child was noticed by an educator, Monsieur Charles, whom he calls with great veneration “My Master”. A great friendship was born between them, and the latter initiated him to the kneading of the earth. From that moment on, Alain Genty began to create with great enthusiasm a host of fabulous animals in clay. Caroline Bourbonnais says: “We had heard of Alain Genty in the 80’s and 84’s, we went looking for him in the Sancerre region, but along the Loire Valley we discovered him by chance on July 5, 1984.

Shortly after, when he came to La Fabuloserie, taken by his Master, conquered, he decided to deposit a large number of pieces and declared “Here is my house”. He absolutely refuses to sell his pieces: “I don’t want to sell my life”. He came regularly, by moped, to see his pieces and his house. As he grew older, he phoned Caroline from time to time, as he did on December 10, 2000: “I repeat that my pieces will remain even after my death, they are part of the collection. They are shown to a very large number of visitors.

Albert Geisel

November 11

FR

Mineur de fer dans les Ardennes. A la retraite, il sculpte dans des billes de pins sylvestre, appelées “ bois de mine ”, bois qui servait à étançonner les galeries. Naît alors tout un monde polychrome de prophètes, de gueules barbues, de sirènes, d’acrobates, de crocodiles, de chats… Alain Bourbonnais dénicha les premières oeuvres de Geisel dans l’arrière-boutique de la Galerie Alphonse Chave à Vence en 1971, jusqu’en 1973 une douzaine d’oeuvres y furent acquises. Il en offrit une à Jean Dubuffet : « Toujours si fiévreusement occupé par mes travaux je m’aperçois que j’ai omis de vous exprimer ma gratitude pour le si important et merveilleux cadeau de la statue de Geisel que vous avez fait à nos collections de l’Art Brut. Je vous en remercie vivement. C’est une oeuvre très imposante et hautement attachante. » Jean Dubuffet, on 21 th august 1972 Albert Geisel fut présenté en 1978 aux Singuliers de l’art.

EN

Iron miner in the Ardennes. When he retired, he sculpted in pine logs, called “mine wood”, wood that was used to shore up the galleries. A whole polychrome world of prophets, bearded faces, mermaids, acrobats, crocodiles, cats… Alain Bourbonnais discovered Geisel’s first works in the back room of the Galerie Alphonse Chave in Vence in 1971, and by 1973 a dozen works had been acquired. He offered one of them to Jean Dubuffet: “Always so feverishly busy with my work, I realize that I have omitted to express my gratitude for the so important and marvelous gift of the statue of Geisel that you have made to our collections of Art Brut. I thank you very much. It is a very imposing and highly endearing work.” Jean Dubuffet, August 21, 1972 Albert Geisel was presented in 1978 to the Singuliers de l’art.

Sylvette Galmiche

November 11

FR

Ces « petits paysages du mental » ont immédiatement plu à Alain Bourbonnais qui l’exposa à l’Atelier Jacob en 1978 and 1979. Since then 1986, Sylvette s’est tournée vers la peinture pour exprimer son univers onirique, la broderie requérant une agilité des doigts perdue. Sylvette Galmiche participa aux Singuliers de l’art en 1978, elle fut l’un des joyaux de l’exposition Aux frontières de l’art brut à la Halle Saint Pierre en 1998.

EN

These “small landscapes of the mind” immediately appealed to Alain Bourbonnais who exhibited them at the Atelier Jacob in 1978 and 1979. Since 1986, Sylvette has turned to painting to express her dreamlike universe, embroidery requiring a lost agility of the fingers. Sylvette Galmiche participated in the Singuliers de l’art in 1978, she was one of the jewels of the exhibition Aux frontières de l’art brut at the Halle Saint Pierre in 1998.

Reinaldo Eckenberger

November 11

FR

“Ma mère était de Bavière où on aime le baroque. Il y avait toujours une couturière qui venait chez nous, alors je regardais ce qu’elle faisait et comme ça j’ai appris à piquer à la machine.” Le monde de son enfance engendre d’extraordinaires poupées de chiffons grandeur nature dans lesquelles « la mère possessive » est omniprésente. Il vivait à Salvador de Bahia au Brésil, mais une fois par an il venait en France, souvent avec Emilio, rendre visite à ses amis. Il venait rue Jacob voir Caroline Bourbonnais qu’il aimait beaucoup et lui offrait des petites « bonnes femmes » en céramique. Tous ceux qui l’ont connu se souviennent de sa longue silhouette, un brin nonchalante, de sa gentillesse, de sa politesse. Il exposa plusieurs fois à l’Atelier Jacob en 1975 and 1981 et participa aux Singuliers de l’art en 1978. “Quand j’étais à l’école primaire il y avait une Directrice qui était très maquillée, très fardée, qui m’impressionnait beaucoup. Je me souviens à l’époque on faisait des caricatures d’elle.”

EN

“My mother was from Bavaria, where they like baroque. There was always a seamstress coming to our house, so I watched what she did and that’s how I learned to machine quilt.” The world of his childhood generates extraordinary life-size rag dolls in which “the possessive mother” is omnipresent. He lived in Salvador de Bahia in Brazil, but once a year he came to France, often with Emilio, to visit his friends. He came to see Caroline Bourbonnais on rue Jacob, whom he loved very much, and gave her little ceramic “good women”. All those who knew him remember his long, nonchalant figure, his kindness and his politeness. He exhibited several times at the Atelier Jacob in 1975 and 1981 and participated in the Singuliers de l’art in 1978. “When I was in elementary school there was a headmistress who was very made up, very made up, who impressed me a lot. I remember at the time we made caricatures of her.

  1. First
  2. 2
  3. 3
  4. 4
  5. 5
  6. 6
  7. 7
  8. 8

.

Translation


La Fabuloserie / Mentions Légales