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Robert Vassalo (VLO)

novembre 11

FR

Robert Vassalo est né en 1922 à Berechid près de Casablanca au Maroc. Après s’être engagé dans l’armée française pendant la guerre, il décide en 1947 de travailler aux chemins de fer comme son père. A la suite de l’Indépendance du Maroc en 1961, Robert Vassalo est rapatrié en France et trouvera un poste de chef de gare à Champs-sur-Yonne. En parallèle de son métier, il construit de ses propres mains sa maison à Vincelles dans l’Yonne. Ce chantier l’occupera pendant dix ans de 1965 à 1975. A 65 ans, Robert Vassolo se met à peindre. Ses gouaches sont signées au dos du nom de “Vlo” et annotées d’une série de phrases qui confèrent à son œuvre une dimension narrative non dépourvue d’humour. En 1983, il décide de décorer son jardin et crée des personnages en ciment polychrome. Son œuvre rejoint la collection de La Fabuloserie en 1995, grâce à Caroline Bourbonnais, au grand bonheur de l’artiste.

EN

Robert Vassalo was born in 1922 in Berechid near Casablanca in Morocco. After joining the French army during the war, he decided in 1947 to work for the railroads like his father. Following the independence of Morocco in 1961, Robert Vassalo was repatriated to France and found a position as station manager in Champs-sur-Yonne. In parallel to his job, he built with his own hands his house in Vincelles in the Yonne. This construction site occupied him for ten years from 1965 to 1975. At the age of 65, Robert Vassolo began to paint. His gouaches are signed on the back with the name « Vlo » and annotated with a series of phrases that give his work a narrative dimension not devoid of humor. In 1983, he decided to decorate his garden and created characters in polychrome cement. His work joined the collection of La Fabuloserie in 1995, thanks to Caroline Bourbonnais, much to the artist’s delight.

Les Turbulents

novembre 11

« Ma principale production, ce sont mes Turbulents ; c’est mon élevage, c’est ma Tribu », Alain Bourbonnais, 1979. Alain Bourbonnais démarre les Turbulents en 1970, œuvre d’art total. Ces personnages en volume sont élaborés à partir d’une structure de bois grillagée et recouverte de matériaux et d’objets divers : papier mâché, dentelles, tissus, oripeaux, boîtes de conserve, os, perruques, vieilles chaussures, sacs, etc.

La tribu des Turbulents est composée d’une quarantaine de sculptures-automates animées, soit par un moteur à ressort remonté à la manivelle, soit portées comme des costumes, dit « custumes ». Marqué par l’esprit du carnaval et surtout par les fêtes du « Rouge-Vin » qui se déroulaient à l’Ecole des Beaux-Arts, Alain Bourbonnais mettra en scène sa tribu dans trois court-métrages. Véritables personnages, tous reçoivent un nom : La Célestine, Mademoiselle Rose, Tricyclo, Puéril Magic, la Récréation du Petit Roi et Chouchou Recto Verso… Ils forment une peuplade bien particulière avec ses rites et ses mœurs que l’on découvre dans ses films Turbulents’ Band et Tricyclo.

Estampes et décalcomanies

novembre 11

Gravures ? Estampes ? Lithographies ? Non. Alain Bourbonnais préfère parler de « Décalcomanies Turbulées » qu’il tire sur sa presse.

Multipliant les expérimentations, Alain Bourbonnais est à l’origine d’une singulière production de multiples. Aucune de ses gravures n’est identique, le multiple est démultiplié, infiniment varié.

A partir de matrices figurant des personnages truculents, il modifie leur apparence, leur joue des tours. « Chaque personnage, écrit-il, peut être frusqué ou dévêtu, colorié et articulé différemment. »

Cet engouement pour le multiple l’a logiquement conduit à faire un usage immodéré de la photocopieuse. Par centaines, des feuilles imprimées donnent lieu à des scènes historiées turbulées. La photocopieuse a pris le relais de la presse, témoignant de l’appétit et de l’attirance constante d’Alain Bourbonnais pour les innovations techniques.

Dessins, peintures et autres expérimentations

novembre 11

Depuis l’âge de 12 ans, Alain Bourbonnais dessine. Ses croquis de voyages, ses dessins à la mine de plomb, à l’encre de Chine et aux encres colorées sont datés pour les plus anciens de l’année 1945. Au début des années 1960, il se lance dans la peinture. Après une première série de peintures de facture plutôt classique, Alain Bourbonnais expérimentera des techniques mixtes de 1963 à 1975.

Tout d’abord, en associant des huiles aux pigments de manière à jouer sur les effets de dilution de la peinture et obtenir un résultat aléatoire. Progressivement, sa pratique picturale envahit tous les supports : les toiles sont remplacées par des portes, les pigments par des matériaux divers. Peintures-assemblages, ces productions annoncent les futures créations en volume des Turbulents.

Pierre Avezard (Petit Pierre)

novembre 11

FR

Pierre Avezard, dit Petit Pierre, est né en 1909 à Faye-aux-Loges dans le Loiret. Atteint d’un handicap congénital, il fut l’objet de nombreuses railleries. “Tête de vipère” était son surnom dans l’école de son village où il ne restera que deux ans. Juste ce qu’il lui fallait pour apprendre l’alphabet et pouvoir écrire quelques phrases. A 24 ans, il se verra confier le métier de vacher, le métier des innocents, au lieu-dit de La Coinche. Ses patrons le prenant en sympathie et le voyant construire ses premiers mobiles dans l’étable où il dormait, l’hébergeront à l’arrière de leur demeure. C’est sur ce site, en parallèle de son activité de vacher, qu’il va commencer à édifier son manège de plein-air en 1955.

Ingénieux bricoleur, il récupère divers morceaux de tôles, puis souvent du fer blanc, plus facile à découper, pour réaliser des avions, des bicyclettes, des tracteurs, des balançoires, des personnages. Ces figurines sont ensuite montées en suspension sur une plaque rotative donnant lieu à la création de son carrousel, premier élément du manège. Progressivement, le manège de Petit Pierre va gagner en dimension : en 1957, il édifie une Tour Eiffel en bois d’acacia ; dans les années 1960, il ajoute un aérotrain et de nouveaux mécanismes rotatifs pour faire voler entre autre Le Concorde.

La fascination de Petit Pierre pour le mouvement se traduit également dans des sujets liés à son histoire personnelle. A plusieurs reprises, il se représente dans sa tenue bleue de garçon-vacher en compagnie de sa vache, Fleurette, avec qui il se rend au bal. Petit Pierre a mis son manège en rotation à l’aide d’un vélo, puis d’un moteur de motocyclette. Par la suite, on lui a fait cadeau d’un moteur électrique qui met en branle plus d’une centaine de rouages dont personne n’est parvenu encore à ce jour à déjouer totalement les mécanismes.

Ce manège est l’œuvre de toute une vie.  En 1974, Petit Pierre est placé dans une maison de retraite. Son manège, à l’abandon, est vandalisé. Plusieurs projets de sauvegarde voient le jour dans les années 1980 à la suite de la réalisation du film d’Emmanuel Clot. Le Ministère de la Culture envisage de protéger le site sur place, en vain. Différentes initiatives sont lancées jusqu’en 1987 où le frère de Petit Pierre, Léon Avezard, décide de faire don du manège à La Fabuloserie sur les conseils de Laurent Danchin. En 1987 avec l’aide de bénévoles, Alain Bourbonnais transfère le manège à La Fabuloserie. Celui-ci est remonté en 1989 grâce à Caroline Bourbonnais.

EN

Pierre Avezard, known as Petit Pierre, was born in 1909 in Faye-aux-Loges in the Loiret region. Suffering from a congenital handicap, he was the object of many mockeries. « Tête de vipère » (viper’s head) was his nickname in the school of his village where he stayed only two years. Just enough time to learn the alphabet and to be able to write a few sentences. At the age of 24, he will be entrusted with the job of a cowherd, the job of the innocent, at the place called La Coinche. His bosses took him in sympathy and seeing him building his first mobiles in the stable where he slept, will lodge him at the back of their house. It is on this site, in parallel of his activity of cowherd, that he is going to begin to build his outdoor riding school in 1955.

Ingenious handyman, he recovers various pieces of metal sheets, then often tinplate, easier to cut, to realize planes, bicycles, tractors, swings, characters. These figurines are then mounted on a rotating plate to create his merry-go-round, the first element of the carousel. Progressively, Petit Pierre’s carousel will gain in dimension: in 1957, he builds an Eiffel Tower in acacia wood; in the 1960s, he adds an aerotrain and new rotating mechanisms to make the Concorde fly. Petit Pierre’s fascination with movement is also reflected in subjects related to his personal history. On several occasions, he represents himself in his blue cowboy outfit with his cow, Fleurette, with whom he goes to the ball. Petit Pierre put his merry-go-round in rotation with the help of a bicycle and then a motorcycle engine. Later on, he was given an electric motor that sets in motion more than a hundred cogs whose mechanisms no one has yet managed to completely thwart.

This merry-go-round is the work of a lifetime.  In 1974, Petit Pierre was placed in a retirement home. His carousel, abandoned, was vandalized. Several safeguarding projects were launched in the 1980s following the making of Emmanuel Clot’s film. The Ministry of Culture considered protecting the site in situ, but in vain. Various initiatives were launched until 1987 when Petit Pierre’s brother, Léon Avezard, decided to donate the carousel to La Fabuloserie on the advice of Laurent Danchin. In 1987, with the help of volunteers, Alain Bourbonnais transferred the merry-go-round to La Fabuloserie. This one is reassembled in 1989 thanks to Caroline Bourbonnais.

Pascal Verbena

novembre 11

FR

Il vit dans le quartier populaire du vieux port, son père est pêcheur, sa mère marchande de poissons. Il raconte que dans sa chambre, il est seul, il pleure, se console tout seul et cache des secrets dans les poutres de sa chambre : « Là, ça devient dramatique, c’est ça mon problème, ça a été un rejet. » A 5 ans, il est mis au pensionnat, à 16 ans s’embarque sur un cargo de la marine marchande, à 19 ans s’engage dans la Marine, puis se marie et trouve un emploi dans le tri-postal en horaires de nuit : il reçoit et distribue les télégrammes (le plus souvent porteurs de mauvaises nouvelles). Vers l’âge de 21 ans, dans un ancien entrepôt du vieux port, il accumule des bois flottés qu’il ramasse au cours de ses parties de pêche dans les calanques et aux Saintes-Maries-de-la-Mer.

« Je rassemblais des planches, de vieux cordages échoués sur les grèves. Des gestes, des impulsions qui me semblaient venir du plus profond de moi-même surgirent à mon insu. Dans un lieu isolé, bien à l’abri, j’érigeais du lever du jour jusqu’à la nuit … toute mon énergie y passait, à tel point que mes nuits devenaient insupportables. Je fermais les yeux et l’image de mon bateau venait sans cesse, si bien que je n’en dormais plus. »

En 1976, il a 35 ans et monte à Paris avec son book de photos, il se rend à la galerie Durand-Dessert et là se trouve Pierre Cabane qui l’aiguille sur l’Atelier Jacob. Alain Bourbonnais est subjugué par ses habitacles plein de poésie et lui consacre trois expositions entre 1977et 1979. En 1978, il fera partie de l’exposition des Singuliers de l’art  au Musée d’Art moderne de la ville de Paris. En 2012, la Collection de l’Art Brut acquiert un triptyque intitulé « l’Holocauste ». Pascal Verbena a fait don au LaM en 2022 d’une pièce destinée aux enfants autistes ou malvoyants. Il poursuit toujours son oeuvre qu’il expose régulièrement à la Galerie Chave à Vence. Une grande rétrospective y a eu lieu en 2022.

Un court-métrage lui est consacré dans le DVD « Les Etonnants » vendu à la librairie du musée.

EN

He lives in the working-class district of the old port, his father is a fisherman, his mother a fishmonger. He says that in his room he is alone, he cries, consoles himself and hides secrets in the beams of his room: « Here, it becomes dramatic, that’s my problem, it was a rejection. At 5 years old, he was put in boarding school, at 16 years old embarked on a cargo ship of the merchant navy, at 19 years old joined the Navy, then got married and found a job in the tri-postal on night shifts: he received and distributed telegrams (most often carrying bad news). Around the age of 21, in an old warehouse in the old port, he accumulated driftwood that he collected during his fishing trips in the creeks and in Saintes-Maries-de-la-Mer.

« I gathered planks, old ropes washed up on the shore. Gestures, impulses that seemed to come from the depths of myself, arose without my knowing it. In an isolated place, well sheltered, I erected from dawn to dusk … all my energy went into it, so much so that my nights became unbearable. I would close my eyes and the image of my boat would keep coming up, so much so that I wouldn’t sleep anymore. »

In 1976, he was 35 years old and went to Paris with his photo book, he went to the Durand-Dessert gallery and there he found Pierre Cabane who referred him to the Atelier Jacob. Alain Bourbonnais was captivated by his poetic surroundings and gave him three exhibitions between 1977 and 1979. In 1978, he will be part of the exhibition « Singuliers de l’art » at the Museum of Modern Art of the city of Paris. In 2012, the Collection de l’Art Brut acquired a triptych entitled « Holocaust ». Pascal Verbena donated to the LaM in 2022 a piece for autistic or visually impaired children. He still continues his work which he regularly exhibits at the Galerie Chave in Vence. A large retrospective exhibition took place there in 2022.

A short film is dedicated to him in the DVD « Les Etonnants » sold at the museum bookshop.

Camille Vidal

novembre 11

FR

Camille Vidal est né en 1884 à Narbonne. Il travailla comme cimentier avant d’ouvrir sa propre entreprise de maçonnerie à Agde. Depuis le milieu des années 1950, Camille Vidal crée des sculptures en ciment, polychromes, qu’il installe dans son jardin d’Agde, motivé par le désir de combattre l’oisiveté de la retraite. Ses personnages sont inspirés par la presse écrite et la télévision dont il tire les portraits du Professeur Nimbus et de Jayne Mansfield. La petite et la grande histoire sont également une source d’inspiration : non loin de Churchill et Clemenceau, Camille Vidal se représente en Poilu. Des animaux de toutes espèces, aux attitudes variées et humoristiques, peuplent également son jardin. La présence de cette faune universelle l’a conduit à qualifier son jardin d’ « Arche de Noé ». A la mort de l’auteur en 1977, le site fut menacé de destruction. Les sculptures ne plaisaient pas aux nouveaux propriétaires. En 1982, Alain et Caroline Bourbonnais ont acquis l’ensemble de son œuvre la préservant ainsi de l’oubli.

EN

Camille Vidal was born in 1884 in Narbonne. He worked as a cement worker before opening his own masonry business in Agde. Since the mid-1950s, Camille Vidal has been creating polychrome cement sculptures that he installs in his garden in Agde, motivated by the desire to combat the idleness of retirement. His characters are inspired by the written press and television from which he draws portraits of Professor Nimbus and Jayne Mansfield. The small and the big history are also a source of inspiration: not far from Churchill and Clemenceau, Camille Vidal represents himself as a Poilu. Animals of all species, with varied and humorous attitudes, also populate her garden. The presence of this universal fauna led him to call his garden « Noah’s Ark ». When the author died in 1977, the site was threatened with destruction. The sculptures did not please the new owners. In 1982, Alain and Caroline Bourbonnais acquired all of his work, thus preserving it from being forgotten.

Léna Vandrey

novembre 11

FR

Sa famille fuit la Pologne pour s’installer en Allemagne à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Sa première série de peintures, qu’elle réalise à l’adolescence, est marquée par le traumatisme de la guerre. C’est après son diplôme d’Ecole de Commerce qu’elle quitte l’Allemagne pour s’installer à Paris, où elle exerce le métier de fille au pair et autres menus travaux qui lui permettront de continuer à créer en autodidacte. elle déménage ensuite en Provence où elle mène une vie ascétique très rude. Cette situation d’isolement a contribué à l’intensité de son oeuvre et sera le nouveau point de départ de ses créations.

Peintre, sculpteur, écrivaine, cette surdouée dotée d’une grande sensibilité, a pour sujet de prédilection la figure féminine. C’est lorsqu’elle s’engage dans le mouvement féministe en 1968 qu’elle va commencer à peindre par cycles : les Amazones, les Amantes, les Anges. « Le mouvement féministe a été la grande aventure de ma vie », explique-t-elle. « Les oeuvres de Léna Vandrey qui se trouvent au Musée d’art brut de Lausanne, acquises par Dubuffet, sont des effigies de femmes, des sortes de déesses, d’amazones, des personnages totémiques d’une grande force d’expression. elles sont faites de matières très brutes. Ce n’est pas de la peinture illusionniste. Il y a une tension dramatique qui détruit le système de représentation pour créer un contact beaucoup plus charnel avec l’objet ». Michel Thévoz

Après une correspondance entretenue avec Dubuffet, c’est en 1974 qu’elle rentre à l’Atelier Jacob puis à La Fabuloserie. « J’ai trouvé chez vous une maison, une famille », dira-t-elle à Caroline Bourbonnais. Léna Vandrey a exposé son Cycle des Amantes imputrescibles à l’Atelier Jacob en 1974. Sophie et Marek ont rendu visite à Mina et Lena, l’été précédant son décès, dans sa superbe maison aménagée en musée. Une rétrospective a eu lieu en 2022 au Palais idéal du Facteur Cheval.

EN

Her family fled Poland to Germany at the end of World War II. Her first series of paintings, which she produced as a teenager, was marked by the trauma of the war. After graduating from business school, she left Germany to settle in Paris, where she worked as an au pair and did other odd jobs that allowed her to continue to create as a self-taught artist. She then moved to Provence where she led a very harsh ascetic life. This situation of isolation contributed to the intensity of her work and will be the new starting point of her creations.

Painter, sculptor, writer, this gifted artist with a great sensitivity, has for subject of predilection the female figure. It was when she became involved in the feminist movement in 1968 that she began to paint in cycles: the Amazons, the Lovers, the Angels. « The feminist movement was the great adventure of my life, » she explains. « The works of Léna Vandrey that are in the Musée d’art brut in Lausanne, acquired by Dubuffet, are effigies of women, a kind of goddess, Amazons, totemic characters of great expressive power. They are made of very raw materials. It is not illusionist painting. There is a dramatic tension that destroys the system of representation to create a much more carnal contact with the object. Michel Thévoz

After a correspondence with Dubuffet, it is in 1974 that she returned to the Atelier Jacob and then to La Fabuloserie. « I found a home and a family with you, » she said to Caroline Bourbonnais. Léna Vandrey exhibited her Cycle des Amantes imputrescibles at Atelier Jacob in 1974. Sophie and Marek visited Mina and Lena the summer before her death in her beautiful house, which had been converted into a museum. A retrospective exhibition took place in 2022 at the Palais idéal du Facteur Cheval.

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Traduction


La Fabuloserie / Mentions Légales