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Janko Domsic

novembre 11

FR

Seul un entretien, qu’il a eu en 1979 avec Alain Bourbonnais permet d’obtenir quelques indications sur sa vie : « Moi je n’ai jamais été à l’école, pas une journée… alors j’ai appris à écrire les premières lettres chez les bohémiens. » Pourquoi est-il arrivé en France ? Mystère. Il travaille en 1935 à la construction du chemin de fer à Pont-sur-Yonne. Ensuite, il vient à Paris où il vivra misérablement dans une chambre de bonne au sixième étage vers Montmartre, jusqu’à son décès.
L’écriture et le dessin sont à parts égales dans son oeuvre. Ses « écrits codés » sont en français cependant : « Moi je suis écrivain, toujours été penché sur l’économie générale et internationale, cotée en dollars. » Elaborées au stylo à bille, ses compositions en rouge, bleu et vert se caractérisent par une forte symétrie. Les figures stylisées sont tracées à l’aide de la règle et du compas, symboles maçonniques, la svastika y est aussi très présente. L’oeuvre de Domsic fut découverte, en 1978, par Alain Bourbonnais lors de l’exposition Peintres et sculpteurs contemporains, à la Mairie du 3e arrondissement de Paris.
Toute l’année 1979, Domsic apporte régulièrement à l’Atelier Jacob ses dessins, comme en témoigne le livre de compte de la galerie. Comme il traverse Paris à pied depuis le 18e arrondissement où il loge, il apporte en majorité des petits et moyens formats, la plupart des grands formats seront découverts après son décès chez son voisin qui les avait conservés sous son lit.
Bourbonnais ne révèle qu’en 1984 le fruit de cette découverte à Jean Dubuffet par un courrier accompagné d’un dessin. » C’est excellent, très
impressionnant, où avez-vous déniché cela ? L’auteur semble être un yougoslave. et grand merci de son dessin original, je l’aime beaucoup et je suis content de l’envoyer à Lausanne. Le texte au verso est très frappant. » Jean Dubuffet,15 juin 1984. Ce n’est qu’en 1986 qu’Alain Bourbonnais présentera son oeuvre au public dans le cadre des indomptés de l’art au Palais Granvelle à Besançon. Michel Thévoz enrichira le fonds de la Collection de l’Art Brut par l’achat de plusieurs dessins en 1988.
Un article et la retranscription de quelques textes de Domsic sont publiés dans le Fascicule n°16 de la Collection de l’Art Brut 1990. En 2013, les commissaires de l’exposition Un autre regard au Musée Singer-Polignac de l’hôpital Sainte Anne, Déborah Couette et Antoine Gentil, ont choisi une oeuvre incroyable d’un deus ex machina survolant New-York.

EN

Only an interview he had in 1979 with Alain Bourbonnais allows us to obtain some information about his life: « I never went to school, not for a day… so I learned to write the first letters among the bohemians. Why did he arrive in France? A mystery. In 1935 he worked on the construction of the railroad in Pont-sur-Yonne. Then he came to Paris where he lived miserably in a maid’s room on the sixth floor near Montmartre, until his death.

Writing and drawing are equal parts in his work. His « coded writings » are in French, however: « I am a writer, always leaned on the general and international economy, quoted in dollars. Elaborated with a ballpoint pen, his compositions in red, blue and green are characterized by a strong symmetry. The stylized figures are drawn with the help of the rule and the compass, Masonic symbols, the swastika is also very present there. Domsic’s work was discovered in 1978 by Alain Bourbonnais during the exhibition Contemporary Painters and Sculptors, at the Town Hall of the 3rd district of Paris.

Throughout 1979, Domsic regularly brought his drawings to the Atelier Jacob, as the gallery’s account book testifies. As he walked across Paris from the 18th arrondissement where he was staying, he brought mostly small and medium sized drawings, most of the large ones were discovered after his death at the home of his neighbor who had kept them under his bed.

Bourbonnais only revealed the fruit of this discovery to Jean Dubuffet in 1984 in a letter accompanied by a drawing: « It’s excellent, very impressive, very good. It is excellent, very impressive, where did you find it? The author seems to be a Yugoslavian. And many thanks for his original drawing, I like it very much and I am happy to send it to Lausanne. The text on the back is very striking. Jean Dubuffet, June 15, 1984. It is only in 1986 that Alain Bourbonnais will present his work to the public within the framework of the « indomptés de l’art » at the Palais Granvelle in Besançon. Michel Thévoz enriched the collection of the Collection de l’Art Brut by purchasing several drawings in 1988.

An article and the transcription of some of Domsic’s texts are published in the Fascicule n°16 of the Collection de l’Art Brut 1990. In 2013, the curators of the exhibition Un autre regard at the Musée Singer-Polignac of the Hôpital Sainte Anne, Déborah Couette and Antoine Gentil, chose an incredible work of a deus ex machina flying over New-York.

Jephan de Villiers

novembre 11

FR

Quand il était petit, Jephan de Villiers était très souvent malade. Il ne sortait donc pas beaucoup de chez lui. Mais dans sa chambre, il y avait une petite fenêtre qui offrait une très belle vue sur le jardin. Il adorait regarder par cette fenêtre car il pouvait apercevoir un grand marronnier. Quand il a grandi, Jephan de Villiers a enfin pu sortir de chez lui, alors il a décidé de passer beaucoup de temps dans son grand jardin. Il ramassait par terre des petits morceaux d’écorces, de feuilles. Un jour, lors d’un voyage en Belgique, il s’est baladé dans une grande forêt et là, il a inventé des drôles de personnages : les Arbonautes. Les peuple des Arbonautes vit en Arbonie !  Petite anecdote : Les têtes et les yeux sont faits en mie de pain !

EN

When he was a child, Jephan de Villiers was often sick. So, he didn’t leave his house that much. But in his room, there was a small window that offered a beautiful view of the garden. He loved to look out of this window because he could see a large chestnut tree. When he grew up, Jephan de Villiers was finally able to leave his house, so he decided to spend a lot of time in his big garden. He would pick up small pieces of bark and leaves from the ground. One day, during a trip to Belgium, he went for a walk in a big forest and there he invented some funny characters: the Arbonauts. The people of the Arbonauts live in Arbonia! Funny anecdote: The heads and eyes are made of breadcrumbs!

Jean Bertholle

novembre 11

FR

Jean Bertholle est né en 1910 à Chamesson. Après avoir travaillé près de quarante ans dans une usine qui transformait les bois des forêts voisines de Châtillon en talons de chaussures pour la marque André, il occupa un poste de garde-chasse dans une propriété de Mantes-la-Jolie. Homme d’innovation, cet abonné à la revue Système D (magazine de bricolage pour le jardin et la maison) va inventer divers outils de jardinage pour le soulager dans ses activités de plantation et de désherbage.

A l’image de plusieurs créateurs hors-les-normes, à l’âge de la retraite, en 1974, Jean Bertholle va déployer son imagination au service d’un monde coloré avec le plus souvent le vent pour complice. Dans la tôle et à partir de rebuts il découpe des animaux : chats, poules, girafes, chevaux etc. Progressivement, Jean Bertholle va animer cet univers statique en y ajoutant des mécanismes assortis d’hélices et de gouvernails. Ses girouettes hautes en couleurs, installées dans le jardin de son pavillon, émerveilleront ses voisins. Désirant sans cesse améliorer le quotidien, Jean Berholle réalisa également toute une production d’objets en bois peints destinés à l’intérieur de sa maison.

Découverte par Caroline Bourbonnais en 1998, l’œuvre de Jean Bertholle a rejoint la collection de La Fabuloserie en 1999.

EN

Jean Bertholle was born in 1910 in Chamesson. After working for nearly forty years in a factory that transformed the wood from the forests near Châtillon into shoe heels for the André brand, he took a job as a gamekeeper on a property in Mantes-la-Jolie. A man of innovation, this subscriber to the magazine Système D (a do-it-yourself magazine for the garden and the house) invented various gardening tools to relieve him in his planting and weeding activities.

Like many other unusual creators, when he retired in 1974, Jean Bertholle used his imagination to create a colorful world, often with the wind as his accomplice. From sheet metal and scraps of material, he cut out animals: cats, chickens, giraffes, horses, etc. Progressively, Jean Bertholle will animate this static universe by adding mechanisms with propellers and rudders. His colorful weathervanes, installed in the garden of his pavilion, will amaze his neighbors. In his constant desire to improve everyday life, Jean Berholle also produced a whole range of painted wooden objects for the interior of his house.

Discovered by Caroline Bourbonnais in 1998, Jean Bertholle’s work joined the collection of La Fabuloserie in 1999.

Jules Damloup

novembre 11

FR

Né en 1898 à Boësses, Jules Damloup est cultivateur. A l’âge de la retraite en 1969, il entreprend de peupler le jardin de sa maison d’une faune exotique. Il réalise une vingtaine de sculptures animalières en ciment polychrome grandeur nature. Tigre, autruche, zèbre, girafe donnent naissance à La Petite Afrique dont les sujets sont inspirés des petites vignettes qui ornaient les plaques de chocolat Poulain.

Sa première réalisation est un éléphant qu’il nomma Babar  lors d’une cérémonie de baptême en référence à l’idole de cette époque. Joignant l’utile à l’agréable, Babar  est muni d’un système d’arrosage intégré dans sa trompe.

En 1993, l’historien d’art Michel Ragon découvre l’œuvre de Jules Damloup et alerte Caroline Bourbonnais. La même année La Petite Afrique rejoint le jardin habité de La Fabuloserie à la suite d’une donation effectuée par son fils.

EN

Born in 1898 in Boësses, Jules Damloup was a farmer. At the age of retirement in 1969, he undertook to populate the garden of his house with exotic fauna. He created about twenty animal sculptures in life-size polychrome cement. Tiger, ostrich, zebra, giraffe give birth to La Petite Afrique whose subjects are inspired by the small vignettes that adorned the Poulain chocolate plates.

His first creation was an elephant that he named Babar during a naming ceremony in reference to the idol of that time. Joining the useful with the pleasant, Babar is equipped with a watering system integrated in its trunk.

In 1993, the art historian Michel Ragon discovered the work of Jules Damloup and alerted Caroline Bourbonnais. That same year, La Petite Afrique joined the inhabited garden of La Fabuloserie following a donation by his son.

Philippe Dereux

novembre 11

FR

Philippe Dereux est né dans une famille de petits commerçants. Après des études à l’école normale primaire, il devient instituteur dans un collège de Villeurbanne jusqu’à sa retraite en 1973. En fait, son souhait était d’écrire. en 1955, en vacances à Vence, il rencontre Jean Dubuffet pour lequel il chasse les papillons et l’aide dans ses collages d’éléments botaniques ! « Dubuffet m’a guéri de mes prétentions littéraires », dira-t-il et dès 1959, il crée ses propres compositions avec des résidus végétaux, des épluchures de fruits et de légumes, des graines… des personnages surgissent avec le corps en épluchure de banane et la tête en pelure d’artichaut, parfois réhaussés de gouache.
Il publie, en 1966, chez Julliard un délicieux Petit traité des épluchures qui aura beaucoup de succès. Il expose régulièrement à la Galerie Alphonse Chave à Vence, c’est là qu’Alain Bourbonnais le rencontre. En mai 1973, il se rend chez lui à Villeurbanne, suite à cette visite Philippe Dereux lui écrit le 1er juin 1973 : « Votre achat m’a été d’un précieux réconfort moral. Je poursuis donc mon travail avec une ardeur nouvelle, et d’autant plus activement que le départ d’une quinzaine de tableaux m’a fait éprouver la sensation d’un trou, d’un gouffre à combler rapidement. » Il poursuit : « Cet état d’âme, ces pensées ne sont pas tout à fait conformes aux dogmes de l’Art Brut de mon cher maître, Jean Dubuffet. Mais lorsque je compare les théories et les actes de ce dernier je songe à ces chefs d’état qui pour mieux gagner les guerres encouragent chez leurs voisins l’antimilitarisme et le désarmement, voire l’objection de conscience. A vous deux, en bonne amitié. »
Cet achat comprendra deux oeuvres d’une facture particulière qu’évoque Laurent Danchin : « Il conserve également dans ses cartons, mais sans jamais les exposer, de grandes gouaches abstraites au pointillisme hypnotique qui ne sont pas sans évoquer le travail de Joseph Crépin. » De ce moment, Philippe Dereux fréquenta l’Atelier Jacob lors de ses passages à Paris. C’est Caroline Bourbonnais, qui acquerra la superbe Foule en 1993 à Claude Roffat. Philippe Dereux fait partie de la neuve Invention / Collection Art Brut Lausanne.

EN

Philippe Dereux was born into a family of small businessmen. After studying at the Ecole Normale Supérieure, he became a teacher in a secondary school in Villeurbanne until his retirement in 1973. In 1955, while on vacation in Vence, he met Jean Dubuffet for whom he hunted butterflies and helped him with his collages of botanical elements! « Dubuffet cured me of my literary pretensions », he said and from 1959, he created his own compositions with plant residues, fruit and vegetable peelings, seeds… Characters appeared with bodies made of banana peelings and heads made of artichoke peelings, sometimes enhanced with gouache.

In 1966, he published a delicious Petit traité des épluchures (Little Treaty of Peelings) at Julliard, which was very successful. He regularly exhibited at the Galerie Alphonse Chave in Vence, where Alain Bourbonnais met him. In May 1973, he went to his home in Villeurbanne, following this visit Philippe Dereux wrote to him on June 1, 1973: « Your purchase was a precious moral comfort to me. I therefore continue my work with a new ardor, and all the more actively since the departure of about fifteen paintings made me feel a hole, an abyss to be filled quickly. He continues: « This state of mind, these thoughts are not quite in line with the dogmas of the Art Brut of my dear master, Jean Dubuffet. But when I compare the theories and acts of the latter, I think of those heads of state who, in order to better win wars, encourage anti-militarism and disarmament, or even conscientious objection, among their neighbors. To you both, in good friendship.”

This purchase will include two works of a particular style that Laurent Danchin evokes: « He also keeps in his boxes, but without ever exhibiting them, large abstract gouaches with hypnotic pointillism that are not without evoking the work of Joseph Crépin. » From that time on, Philippe Dereux frequented the Atelier Jacob during his visits to Paris. It was Caroline Bourbonnais who acquired the superb Foule in 1993 from Claude Roffat. Philippe Dereux is part of the new Invention / Collection Art Brut Lausanne.

Myriam Chouraqui

novembre 11

FR

Mère de 7 enfants, elle vivait dans un logement en HLM à Sarcelles, elle profitait que ses enfants soient à l’école pour dessiner. Puis, en 1980, elle décide de partir vivre en Israël. On peut dire que Myriam se situe dans le courant médiumnique qui est, avec les internés psychiatriques et les « hommes du commun », une des composantes de l’art brut. elle a exposé à l’Atelier Jacob en 1974 et 1975. Elle fit également partie des Singuliers de l’art en 1978.

EN

Mother of 7 children, she lived in a low-income housing in Sarcelles, she took advantage of the fact that her children were at school to draw. Then, in 1980, she decided to leave to live in Israel. We can say that Myriam is part of the mediumistic current which is, with the psychiatric internees and the « common men », one of the components of the art brut. She exhibited at the Atelier Jacob in 1974 and 1975. She was also part of the Singuliers de l’art in 1978.

Nek Chand

novembre 11

FR

Né en 1924 près de Lahore (Pakistan actuel), Nek Chand doit fuir son village en 1947, comme 10 millions de réfugiés, lors de la partition de l’Inde. Il s’installe à Chandigarh où Nehru vient de charger l’architecte français Le Corbusier de concevoir la nouvelle capitale du Penjab. Il y devient Inspecteur des routes et apprend ainsi à diriger des équipes d’hommes, ce qui lui servira pour le « Rock Garden ». À partir de 1958, à la suite d’une vision apparue dans un rêve, il se met à défricher un terrain qu’il s’approprie aux abords de la ville où, selon lui, un glorieux royaume aurait existé autrefois. Chaque soir, il se rend à bicyclette dans les décharges pour y récupérer pierres et assiettes cassées qu’il transforme en personnages et animaux. Il œuvre alors dans un secret total, au moins 4 heures par jour et durant tous ses congés. Il nomme son environnement « Le Royaume des Dieux et des Déesses ».

En 1973, le jardin de Nek Chand est découvert par la municipalité qui ne sait comment réagir, car il suscite immédiatement l’adhésion et le soutien de la population de Chandigarh, qui vient le visiter et lui ramène matériaux et détritus. Stupéfaites, désemparées par l’illégalité du projet qui, normalement, aurait dû être démoli, les autorités prennent une décision courageuse : en 1976, elles accordent un salaire à Nek Chand pour le libérer de son travail afin qu’il puisse poursuivre sa tâche avec l’aide d’une petite équipe. Ce jardin de 12 ha, nommé le « Rock Garden », devient officiellement un espace public où se déroulent mariages et festivités. C’est, à ce jour, le plus vaste environnement d’art populaire du monde et le site le plus fréquenté en Inde après le Taj Mahal.

Quelques-unes de ses œuvres sont exposées au Musée de l’Art Brut de Lausanne.

EN

Born in 1924 near Lahore (present-day Pakistan), Nek Chand had to flee his village in 1947, like 10 million refugees, when India was partitioned. He settled in Chandigarh where Nehru had just commissioned the French architect Le Corbusier to design the new capital of Punjab. There he became Road Inspector and learned to manage teams of men, which will serve him well for the « Rock Garden ». In 1958, following a vision that appeared in a dream, he began to clear a piece of land that he self-appropriated on the outskirts of the city where, according to him, a glorious kingdom had once existed. Every evening, he rides his bicycle to the garbage dumps to collect stones and broken plates that he transforms into characters and animals. He works in total secrecy, at least 4 hours a day and during all his vacations. He named his environment « The Kingdom of Gods and Goddesses ».

In 1973, Nek Chand’s Garden is discovered by the municipality which does not know how to react, because it immediately arouses the adhesion and the support of the population of Chandigarh, which comes to visit him and brings back materials and detritus. Stunned, distraught by the illegality of the project which, normally, should have been demolished, the authorities take a courageous decision: in 1976, they grant a salary to Nek Chand to free him from his work so that he can continue his task with the help of a small team. This 12-hectare garden, named the « Rock Garden », officially became a public space where weddings and festivities take place. It is, to this day, the largest folk art environment in the world and the most visited site in India after the Taj Mahal.

Some of his works are exhibited at the Musée de l’Art Brut in Lausanne.

Mario Chichorro

novembre 11

FR

Après avoir étudié l’architecture au Portugal, il s’établit en 1964 à Perpignan, embauché dans un cabinet d’architectes. Mais il perd son travail un an plus tard et commence alors son oeuvre : des bas-reliefs sculptés dans du bois aggloméré, puis peints. Ses compositions foisonnent de personnages qui s’adonnent parfois à des activités teintées d’érotisme. Dans les visages ou les corps on peut voir d’autres petites scènes, comme des rébus, des jeux de l’oie.« De tout temps passionné de peinture, tout naturellement je suis devenu peintre primitif, baroque, raconteur, humoriste. Je suis pour l’irrévérence, l’insubordination, l’irréalisme, la rêverie, l’utopie, le désir. » Jean Dubuffet acheta « une oeuvre sculptée destinée aux collections de l’Art Brut ». En 1974, Chichorro fit sa première exposition à Paris à l’Atelier Jacob et fut intégré par Jean Dubuffet à la « collection annexe » (étant donné sa formation) du Musée de l’art brut de Lausanne. En 1978, il participa aux Singuliers de l’art. Depuis 1983, il est présenté en permanence dans le Grenier noir de La Fabuloserie.

EN

After studying architecture in Portugal, he settled in 1964 in Perpignan, hired in an architectural firm. But he lost his job a year later and then began his work: bas-reliefs carved in agglomerated wood, then painted. His compositions abound with characters who sometimes engage in erotic activities. In the faces or bodies one can see other small scenes, like rebus, goose games. » I have always been passionate about painting, so naturally I became a primitive painter, a baroque painter, a storyteller, a humorist. I am for irreverence, insubordination, unrealism, reverie, utopia, desire. Jean Dubuffet bought « a sculpted work intended for the collections of Art Brut ». In 1974, Chichorro had his first exhibition in Paris at the Atelier Jacob and was integrated by Jean Dubuffet into the « annex collection » (given his training) of the Musée de l’Art Brut in Lausanne. In 1978, he participated in the Singuliers de l’art. Since 1983, it is permanently presented in the Black Attic of La Fabuloserie.

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Traduction


La Fabuloserie / Mentions Légales